Histoire de Gambais

Découvrez les origines de notre village et son évolution au fil des siècles.

Les origines de notre village

GAMBAIS est situé dans la forêt Aequilina devenue Iveline, région boisée, parcourue par de nombreux cours d’eau.
Le nom de Gambais pourrait provenir de :

Gamba ou Wamba qui signifie source en germanique, ou de 2 mots d’origine gauloise : Cam qui voulait dire cote et de Bez qui signifiait Pointe ou Bec, à vous de choisir.

Au fil des temps, le nom a évolué en GamapiumWampasium, Gambez puis Gambès.
Ce n’est qu’au 13ème siècle qu’on trouve le nom sous sa forme actuelle : GAMBAIS

Le village de Gambais

  • Situé dans l’antique forêt YvelineGambais était peuplé par les Carnutes, peuple celte établi entre la Loire et la Seine. Ce lieu était un lieu privilégié de la religion druidique qui tenant ses assises annuelles de Chartres à Orléans, ce qui accréditerait la légende de la butte de la Ferrière, selon laquelle ” une dame blanche “ (déesse ou prêtresse) protégeait Gambais des catastrophes naturelles.
    Il est pratiquement certain qu’un culte druidique était célébré dans la région, un dolmen est encore visible dans la forêt au lieu-dit ” les Bruyères “. Tout s’y prêtait : forêt, collines, eau ( Vesgre et ses affluents, rus, ..).
  • Les romains ont ensuite établi le culte de leurs dieux, il a été trouvé des vestiges (débris de poterie, fibules, pièces de monnaie) dans les bois, attestant leur présence.
    Il n’est pas impossible qu’un temple païen ait existé à l’emplacement de l’église ; on élevait couramment une chapelle à la place des édifices païens.
  • Le christianisme s’est établi à Gambais au IV, V et VI ème siècle.
  • La région fut évangélisée par Saint Martin en 368 et Saint Lubin en 556.
  • En 768, Pépin le Bref, roi des Francs, sur son lit de mort, donne à l’abbaye de Saint Denis, le district de la forêt des Yvelines.
    Ce district est limité par Rambouillet sudHermeray du côté de Chartres et Madrie (Mantes). Vitry et la Châtellenie de Gambais en firent partie jusqu’au XII ème siècle.
    Sans ../document sur cette période, on peut penser que la vie s’écoulait tranquillement sous la tutelle des moines de Saint Denis.
  • Au X ème siècle, nous savons que Robert II le Pieux, encore jeune prince, venait souvent chasser dans la forêt, redevenue terre royale.

Par la suite, par donation royale, Gambais devint propriété des Comtes de Montfort (en 1123, Amaury de Montfort donne au prieuré Saint Laurent de Montfort l’épaule droite de tous les cerfs et biches tués dans les chasses ayant pour départ Saint Léger, Montfort, Gambais).
En 1283, un nouveau partage a lieu, à la suite du mariage de Yolande de Montfort avec un Duc de Bretagne, et Gambais revient au Duc de Bretagne.

Il est bon de préciser qu’à cette époque, le château de Gambais n’était pas le château de Neuville, mais le château Trompette, situé dans la rue du même nom.
Il s’agissait d’une motte castrale, faisant l’objet d’une ligne de défenses, établie face à la Normandie (Duguesclin y séjourna plusieurs mois pour organiser la garnison).

La citadelle

Il est possible qu’au Boulay, au lieu-dit ” La Citadelle “, un autre château de même type ait été construit, faisant partie de la même ligne de défenses. Le château Trompette fut incendié par les calvinistes pendant les guerres de religion. Ce n’est qu’au XVI ème siècle que Gambais redevint terre royale avec tout le comté de Montfort.

La Châtellenie de Gambais comprenait plusieurs fiefs :

  •  Olivet désigné sous le nom de ” fief de l’Estandard “ passe à la famille de Barthomier. C’est actuellement une ferme dont les bâtiments attestent la grandeur.
  • Le Boulay appartenait à Jehan de Garancières qui le vend en 1495, à Pierre de Barthomier,     lequel le donne au roi.
  • Raconis, le 1er seigneur est François Abra de Raconissu, descendant d’une illustre famille     italienne. Protestant, converti au catholicisme,   il combat les Jansénisteset ses anciens coreligionnaires. Conseiller d’état du roi, il avait droit de basse et moyenne justice.
    A la suite d’une faute, il fut envoyé en exil sur son fief de Perdreauville. Le hameau de Perdreauville, centre protestant, passa au catholicisme après la conversion, par Saint François de Salles, de la dame de Perdreauville. Tous ces fiefs disparurent dans le marquisat de Neuville, en 1683, et sont maintenant des hameaux de Gambais.
Tour des Raconis

Histoire du château de Vitry

Histoire du château de Vitry à Gambais, d’après le témoignage de M. Octave Fleury
Observation préliminaire. C’est en 1984-1985 que j’ai été en contact avec M. Octave Fleury, que j’ai eu le bonheur de rencontrer au printemps 1985, guidé par la cousine germaine de ma mère, Gambaisienne de naissance,
Mme Jane Marchand, née Boulvray

La gazette de Gambais

La gazette de Gambais 1900-1909

La presse locale, au début du XXème siècle…
Imaginez un monde où radio et télévision sont absentes, où les voitures sont encore peu accessibles, où le téléphone n’en est qu’à ses débuts. Les cartes postales et télégrammes permettent de s’informer rapidement, à titre privé ou professionnel.

Mais les nouvelles …

La gazette de Gambais 1910-1919

Cette décennie, largement couverte par le reporter local du Journal de Mantes, non-identifié à ce jour, voit fleurir des articles variés. Les activités culturelles à la Salle Tabarin et au Casino de Robinson font l’objet de compte-rendu détaillés. Les activités de l’Avenir Sportif, le tir de Neuville, la revue des Sapeurs-pompiers marquent la vie locale. L’organisation du Comice agricole en juin 1914 sera le point d’orgue d’une époque dite belle, qui disparaîtra dans le conflit à venir.
Lire aujourd’hui les noms…

Gambais de 1914 à 1918 : ses soldats blessés, prisonniers et honorés

Le Monument aux morts propose à notre mémoire le nom des mobilisés de Gambais morts pour la France. S’il est difficile actuellement de retrouver la liste des soldats mobilisés de notre commune entre 1914 et 1918, le parcours de certains a fait l’objet de publications dans le Journal de Mantes.
Les informations étaient transmises…

Gambais de 1920 à 1929

Après une demie décennie marquée par la guerre, la vie reprend ses droits à Gambais.
Festivités, matinées et soirées théâtrales et musicales, concours de tir, démonstrations de l’Avenir Sportif se
succèdent. Hélas, les faits divers aussi : petits larcins ou gros cambriolages, embrouilles entre voisins pouvant
aller jusqu’à la bagarre, la gendarmerie de Houdan à fort à faire…

Gambais de 1930 à 1944

Cette décennie voit se tarir les informations concernant Gambais. Il est probable que Mantes et d’autres localités,
prenant plus d’importance, aient été prioritaires pour le journal. Probable aussi qu’aucun correspondant direct ne
réside à Gambais et que les nouvelles locales n’aient plus été relayées auprès de la rédaction, sauf les faits
divers, et quelques nouvelles officielles transmises par la mairie…