Domestique et sauvage

Nos fidèles compagnons et la faune sauvage locale font partie de notre environnement. Pour une bonne cohabitation et le bien-être animal, des règles doivent être respectées.

La notion d’animal errant ou en état de divagation

Cette notion est appréhendée différemment selon qu’il s’agit d’un chien, d’un chat ou d’un animal appartenant à une autre espèce.

Les chiens

Est considéré comme en état de divagation tout chien qui, en dehors d’une action de chasse, de la garde ou de la protection d’un troupeau, n’est plus sous la surveillance effective de son maître, se trouve hors de portée de voix de celui-ci ou de tout instrument sonore permettant son rappel, ou qui est éloigné de son propriétaire ou de la personne qui en est responsable d’une distance dépassant 100 mètres. Est par ailleurs en état de divagation, tout chien abandonné livré à son seul instinct, sauf s’il participait à une action de chasse et qu’il est démontré que son propriétaire ne s’est pas abstenu de tout entreprendre pour le retrouver et le récupérer, y compris après la fin de l’action de chasse.

Les chats

Est considéré comme en état de divagation tout chat non identifié trouvé à plus de 200 mètres des habitations ou tout chat trouvé à plus de 1 000 mètres du domicile de son maître et qui n’est pas sous la surveillance immédiate de celui-ci, ainsi que tout chat dont le propriétaire n’est pas connu et qui est saisi sur la voie publique ou sur la propriété d’autrui.

La loi ne donne pas de définition de l’état d’errance ou de divagation pour les autres espèces animales. Toutefois, la jurisprudence considère en général qu’un animal, qui n’est pas un chien ou un chat, est considéré comme errant ou en état de divagation dès lors qu’il est trouvé sans gardien sur le terrain d’autrui ou sur la voie publique.

Les pouvoirs de police du maire à l’égard des animaux errants ou en état de divagation

Un maire est habilité à un double titre pour mettre fin à l’errance ou à la divagation des animaux : au titre de son pouvoir de police générale qu’il détient en vertu de l’article L. 2212-2 du Code général des collectivités territoriales (CGCT), qui l’habilite à intervenir pour assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques, et au titre des pouvoirs de police spéciale que lui attribue le Code rural.

Prévention des accidents liés à des morsures de chiens

Adoptons un comportement responsable lorsque nous promenons notre chien. 🐕

Vous êtes propriétaire d’un chien 
Un chien de 1re ou 2e catégorie doit être tenu en laisse par une personne majeure et muselé sur la voie publique.

Pour le bien vivre ensemble, rappel pour les chiens non catégorisés :

  • En balade je gère mon animal, lorsque que croise des promeneurs avec ou sans animaux je rappelle mon animal si celui ci n’est pas tenu en laisse. Même si votre animal est très sociable, une mauvaise réaction (souvent par peur par exemple chez un enfant (cri, bras levé…)) peut surprendre l’animal qui peut déclencher une réaction de défense (saut sur la personne, morsure, course…). De même un animal tenu en laisse peut se sentir agressé par un autre animal venant à sa rencontre sans laisse. Le rappel de votre animal est d’autant plus important si la personne que vous croisez vous le demande. Tout le monde n’est pas à l’aise en présence d’animaux non tenus en laisse.
  • Si vous avez connaissance de réactions imprévisibles de votre animal, vous devez le promener uniquement tenu en laisse.
  • Je veille à ne pas laisser mon chien aboyer ou mon chat miauler à longueur de journée (Je peux demander à mes voisins si mon animal se manifeste durant mes absences).
  • Le déplacement des chats est plus difficile à contenir que celui des chiens. En cas de problème avec le chat de mes voisins, je tente par le dialogue de trouver une solution avec ceux-ci.
  • En balade, je ramasse les déjections de mes animaux particulièrement devant les maisons ou dans les lieux de passage

 

Rappel de la loi

Question-réponse

Logement social (HLM) : le bailleur peut-il résilier le bail ?

Vérifié le 11/01/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)

Le bail d'un logement social est d'une durée indéterminée. Mais ce bail peut être résilié par le bailleur, notamment lorsque le locataire ne respecte pas certaines règles ou conditions pour habiter un logement social :

  • Chaque année, le bailleur vous adresse une enquête ressources que vous devez remplir et lui renvoyer.

    Votre bail peut être résilié si l'enquête ressources fait apparaître, pour la 2e année consécutive que les revenus annuels des personnes logées sont supérieures à un certain montant. Ce montant équivaut à 1,5 fois le revenu maximum pour obtenir un logement social PLS :

    Montant au-delà duquel le logement doit être rendu au bailleur

    Personnes logées

    Total des revenus annuels au-delà duquel le logement doit être rendu au bailleur

    Paris et communes limitrophes

    Autres communes de l'Île-de-France

    Province

    Outre-mer

    1

    1 personne seule

    49 071 €

    49 071 €

    42 662 €

    38 395 €

    2

    2 personnes

    73 341 €

    73 341 €

    56 973 €

    51 275 €

    Jeune couple

    96 140 €

    88 159 €

    68 513 €

    61 661 €

    1 personne + 1 personne à charge

    96 140 €

    88 159 €

    68 513 €

    61 661 €

    3

    3 personnes

    96 140 €

    88 159 €

    68 513 €

    61 661 €

    1 personne + 2 personnes à charge

    114 786 €

    105 600 €

    82 713 €

    74 441 €

    4

    4 personnes

    114 786 €

    105 600 €

    82 713 €

    74 441 €

    1 personne + 3 personnes à charge

    136 570 €

    125 010 €

    97 301 €

    87 570 €

    5

    5 personnes

    136 570 €

    125 010 €

    97 301 €

    87 570 €

    1 personne + 4 personnes à charge

    153 677 €

    140 676 €

    109 660 €

    98 694 €

    6

    6 personnes

    153 677 €

    140 676 €

    109 660 €

    98 694 €

    Le bailleur vous informe de votre situation dès que les résultats de l'enquête ressources font apparaître, pour la 2e année consécutive, le dépassement du maximum autorisé.

    Vous devez quitter les lieux dans un délai de 18 mois à compter du 1er janvier de l'année qui suit les résultats de l'enquête faisant apparaître, pour la 2e année consécutive, un dépassement du maximum autorisé.

     Exemple

    Pour un dépassement constaté en 2021 et en 2022 (2 années consécutives) :

    Le bailleur vous notifie, par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte de commissaire de justice (anciennement acte d'huissier de justice), la date limite de départ 6 mois avant la fin du délai de 18 mois.

    Le bailleur n'a pas à vous faire de proposition de relogement.

    Cette procédure s'interrompt si vous remplissez au moins l'une des 2 conditions suivantes :

    • durant le délai de 18 mois, vous informez votre bailleur que vos revenus sont devenus inférieurs à un certain montant. Ce montant correspond au revenus maximums pour l'attribution d'un logement social PLS (dit prêt locatif social)
    • vous atteignez l'âge de 65 ans jusqu'à l'année où apparaît pour la 2e fois consécutive le dépassement du maximum autorisé

     Exemple

    Pour des revenus trop élevés durant les années 2021 et 2022, la procédure s'interrompt si vous atteignez l'âge de 65 ans pendant l'année 2021 ou pendant l'année 2022.

    Montant maximum pour rester dans le logement après une baisse de revenus

    Personnes logées

    Maximum autorisé pour rester dans le logement après une baisse des revenus

    Paris et communes limitrophes

    Autres communes de l'Île-de-France

    Province

    Outre-mer

    1

    1 personne seule

    32 715 €

    32 715 €

    28 441 €

    25 597 €

    2

    2 personnes

    48 894 €

    48 894 €

    37 982 €

    34 184 €

    Jeune couple

    64 094 €

    58 773 €

    45 676 €

    41 108 €

    1 personne + 1 personne à charge

    64 094 €

    58 773 €

    45 676 €

    41 108 €

    3

    3 personnes

    64 094 €

    58 773 €

    45 676 €

    41 108 €

    1 personne + 2 personnes à charge

    76 525 €

    70 400 €

    55 142 €

    49 628 €

    4

    4 personnes

    76 525 €

    70 400 €

    55 142 €

    49 628 €

    1 personne + 3 personnes à charge

    91 047 €

    83 340 €

    64 867 €

    58 381 €

    5

    5 personnes

    91 047 €

    83 340 €

    64 867 €

    58 381 €

    1 personne + 4 personnes à charge

    102 452 €

    93 785

    73 107 €

    65 796 €

    6

    6 personnes

    102 452 €

    93 785

    73 107 €

    65 796 €

    L'obligation de quitter votre logement ne s'applique pas, quels que soient vos revenus :

  • Ne pas payer votre loyer et les charges à la date prévue peut entraîner la résiliation de votre bail, après décision du juge.

    Attention, l'expulsion peut être automatique si une clause résolutoire s'applique. En pratique, cette clause existe dans la plupart des contrats de location. En cas de clause résolutoire, le bailleur vous adresse d'abord un commandement de payer. Si vous ne payez pas dans un délai de 2 mois, le bailleur peut saisir le juge pour lui demander de constater que le bail est résilié et prononcer l'expulsion. Le juge peut toutefois décider de vous accorder un délai de paiement s'il estime que vous êtes en mesure de payer votre dette. Si vous payez dans le délai, vous pouvez rester dans le logement.

  • Si vous êtes la cause de troubles de voisinage, le bailleur vous adresse une mise en demeure de respecter l'obligation d'user paisiblement des locaux loués. Si vous ne vous conformer pas à cette obligation, le bailleur a les 2 possibilités suivantes :

    • Soit demander directement au juge votre expulsion, sans vous faire aucune offre de relogement.
    • Soit vous proposer une offre de relogement correspondant à vos besoins afin de ramener le calme dans l'immeuble. Dans ce cas, il vous envoie cette proposition par lettre recommandée avec accusé de réception. En cas de refus ou d'absence de réponse de votre part après un délai d'un mois, le bailleur peut demander au juge votre expulsion.

    Dans tous les cas, un délai de 3 mois doit s'écouler entre votre assignation au tribunal et la date de l'audience.

    Si votre bail contient une clause résolutoire (c'est le cas le plus fréquent), le juge ordonne automatiquement votre expulsion. Si votre bail ne contient pas cette clause, le juge peut prendre en compte votre situation.

    Si le juge prononce votre expulsion, vous aurez au minimum 2 mois pour quitter le logement. Toutefois, si vous avez refusé les éventuelles propositions de relogement, le juge peut réduire ou supprimer ce délai de 2 mois minimum.

      À savoir

    Si vous êtes victime de nuisances provenant d'un autre logement, vous pouvez informer le bailleur social des nuisances que vous subissez. Si le bailleur n'intervient pas, vous pouvez saisir le tribunal pour engager la responsabilité du bailleur.

  • Chaque année, le bailleur adresse au locataire une enquête ressources.

    Votre bail peut être résilié lorsque vous ne répondez pas pendant 2 années consécutives à l'enquête ressources et que votre logement est situé en zones A, Abis ou B1.

    Pour savoir si votre commune est concernée, vous pouvez utiliser ce simulateur :

    Simulateur
    Connaître la zone de sa commune : A, Abis, B1, B2 ou C

    Accéder au simulateur  

    Direction de l'information légale et administrative (Dila) - Première ministre

    Vous devez alors quitter le logement dans un délai de 18 mois à compter du 1er janvier de l'année qui suit ces 2 années consécutives.

     Exemple

    Si vous ne répondez pas à l'enquête ressources en 2022 et en 2023 (2 années consécutives) :

    Le bailleur n'a pas à vous faire de proposition de relogement.

    Six mois avant la fin du délai de 18 mois, le bailleur vous indique, par lettre recommandée avec demande d'accusé de réception ou par acte d'huissier (à présent appelé commissaire de justice), la date à laquelle vous devrez avoir quitté le logement.

    L'obligation de quitter votre logement disparaît lorsque vous remplissez au moins 1 des conditions suivantes :

    • Vous atteignez l'âge de 65 ans , jusqu'à la 2e année consécutive sans réponse à l'enquête ressources
    • Au cours du délai de 18 mois, vous adressez au bailleur les documents et renseignements qui sont demandés dans l'enquête ressources et qui prouvent que vos revenus sont inférieurs au revenu maximum pour l'attribution d'un logement social PLS.

     Exemple

    Si vous ne répondez pas à l'enquête ressources en 2023 et en 2024, la procédure s'interrompt si vous atteignez l'âge de 65 ans pendant l'année 2023 ou pendant l'année 2024.

    Revenu maximum pour l'attribution d'un logement social PLS

    Personnes logées

    Revenu maximum pour l'attribution d'un logement social PLS

    Paris et communes limitrophes

    Autres communes de l'Île-de-France

    Province

    Outre-mer

    1

    1 personne seule

    32 715 €

    32 715 €

    28 441 €

    25 597 €

    2

    2 personnes

    48 894 €

    48 894 €

    37 982 €

    34 184 €

    Jeune couple

    64 094 €

    58 773 €

    45 676 €

    41 108 €

    1 personne + 1 personne à charge

    64 094 €

    58 773 €

    45 676 €

    41 108 €

    3

    3 personnes

    64 094 €

    58 773 €

    45 676 €

    41 108 €

    1 personne + 2 personnes à charge

    76 525 €

    70 400 €

    55 142 €

    49 628 €

    4

    4 personnes

    76 525 €

    70 400 €

    55 142 €

    49 628 €

    1 personne + 3 personnes à charge

    91 047 €

    83 340 €

    64 867 €

    58 381 €

    5

    5 personnes

    91 047 €

    83 340 €

    64 867 €

    58 381 €

    1 personne + 4 personnes à charge

    102 452 €

    93 785

    73 107 €

    65 796 €

    6

    6 personnes

    102 452 €

    93 785

    73 107 €

    65 796 €

    Dans tous les cas, vous ne pouvez pas être contraint de quitter votre logement lorsque vous remplissez au moins 1 des conditions suivantes :

  • La sous-location d'une partie du logement est admise, sous certaines conditions.

    Mais il est interdit de sous-louer tout le logement. Si vous ne respectez pas cette interdiction, le bailleur peut saisir le juge pour qu'il résilie votre bail.

  • Il est interdit de céder (gratuitement ou non) son logement.

    Si vous ne respectez pas cette interdiction, le bailleur peut saisir le juge pour qu'il résilie votre bail.

  • L'échange de logements entre locataires est autorisé, sous certaines conditions particulières (taille des logements, composition des familles ...).

    Dans tous les autres cas, vous devez obtenir l'accord du bailleur. Si vous ne respectez pas cette obligation, le bailleur peut demander au juge de résilier votre bail.

  • Si votre logement est sous-occupé, votre bailleur doit vous proposer au moins 3 nouveaux logements adaptés à vos besoins, même si vous dépassez les revenus maximums pour l'attribution d'un logement social.

    Ces propositions doivent répondre aux 3 caractéristiques suivantes :

    • Respecter les critères de décence
    • Avoir un loyer inférieur à celui du logement que vous quittez
    • Être situé à proximité du logement que vous quittez. A Paris, Lyon et Marseille, le logement doit se situer dans le même arrondissement, ou dans un arrondissement limitrophe qui appartienne ou non à votre commune. Si votre commune est divisée en cantons, il doit se situer dans le même canton ou dans un canton limitrophe qui appartienne ou non à votre commune. Dans tous les autres cas, il ne doit pas être situé à plus de 5 km du logement que vous quittez.

    Si vous acceptez l'un de ces logements, vous bénéficiez d'une aide à la mobilité.

    Cette aide couvre les coûts suivants :

    • Les dépenses de déménagement. Soit le bailleur finance votre déménagement à hauteur de 1 000 € et choisit l'entreprise de déménagement, soit il vous verse la somme forfaitaire de 400 € pour couvrir les frais de déménagement. Ce versement a lieu dans le mois qui suit la remise des clés de l'ancien logement.
    • Les frais liés à l'ouverture, à la fermeture ou au transfert d'abonnements aux réseaux d'eau, d'électricité, de gaz et de téléphonie 
    • Les travaux de remise à niveau de la qualité du nouveau logement proposé par rapport à l'ancien logement. À votre demande, le bailleur fait ces travaux avant l'emménagement et ce, dans la limite d'un certain montant.
    Travaux de remise à niveau de la qualité du nouveau logement

    Nombre de personnes à la charge du locataire

    Montant à la charge du bailleur

    Aucune

    1 500 €

    1 personne

    2 000 €

    2 personnes

    2 500 €

    3 personnes

    3 000 €

    4 personnes

    3 500 €

    Par personne supplémentaire

    + 500 €

    Dans certaines zones géographiques, la 3e offre de logement est accompagnée de la lettre de préavis (congé) donné par votre bailleur. En cas de refus de cette dernière offre, votre bail sera résilié. Vous devrez quitter les lieux dans un délai de 6 mois à compter de la notification de cette 3e offre de relogement.

    Mais vous ne pouvez pas être contraint de quitter votre logement, même lorsque votre logement devient sous-occupé, si vous êtes dans l'une des situations suivantes :

    • Vous avez plus de 65 ans
    • Vous êtes handicapé
    • Vous présentez une perte d'autonomie physique ou psychique
    • Vous avez à votre charge une personne handicapée
    • Vous avez à votre charge présentant une perte d'autonomie physique ou psychique.

    Les personnes considérées comme personnes vivant au foyer sont les personnes suivantes :

    • Vous-même (demandeur)
    • Votre codemandeur : époux ou partenaire de Pacs ou concubin, ou un membre de votre famille qui n'est pas à votre charge (uniquement parmi ceux-ci : grand-père, grand-mère, mère, père, fils, fille, petite-fille, petit-fils, frère, sœur)
    • Personnes et enfants figurant sur votre avis d'imposition ou celui de votre codemandeur
    • Enfants en droit de visite et d'hébergement
  • Si vous bénéficiez d'un logement social adapté au handicap et que vous avez moins de 65 ans, le bailleur peut résilier votre bail si la personne handicapée n'occupe plus le logement.

    Le bailleur doit vous proposer au moins 3 logements adaptés à vos besoins.

    Ces logements doivent répondre aux caractéristiques suivantes :

    • Respecter les critères de décence
    • Avoir un loyer inférieur à celui du logement que vous quittez
    • Être situé à proximité du logement que vous quittez. A Paris, Lyon et Marseille, le logement doit se situer dans le même arrondissement, ou dans un arrondissement limitrophe qui appartienne ou non à votre commune. Si votre commune est divisée en cantons, il doit se situer dans le même canton ou dans un canton limitrophe qui appartienne ou non à votre commune. Dans tous les autres cas, il ne doit pas être situé à plus de 5 km du logement que vous quittez.

    Si vous acceptez 1 de ces logements, vous bénéficiez d'une aide à la mobilité.

    Cette aide couvre les coûts suivants :

    • Les dépenses de déménagement. Le bailleur paie l'entreprise de déménagement à hauteur de 1 000 € qu'il choisit ou, si vous refusez, il vous verse la somme forfaitaire de 400 € pour couvrir vos frais de déménagement. Ce versement a lieu dans le mois qui suit la remise des clés du logement que vous quittez.
    • Les frais liés à l'ouverture, à la fermeture ou au transfert des abonnement aux réseaux d'eau, d'électricité, de gaz et de téléphonie.
    • Les travaux de remise à niveau de la qualité du nouveau logement proposé par rapport à l'ancien logement. À votre demande, le bailleur fait ces travaux avant l'emménagement et ce, dans la limite d'un certain montant :
    Travaux de remise à niveau de la qualité du nouveau logement

    Nombre de personnes à la charge du locataire

    Montant à la charge du bailleur

    Aucune

    1 500 €

    1 personne

    2 000 €

    2 personnes

    2 500 €

    3 personnes

    3 000 €

    4 personnes

    3 500 €

    Par personne supplémentaire

    + 500 €

    Si vous refusez les 3  propositions de logement, votre bail peut être résilié.

    Vous devrez alors quitter le logement :

    • à la fin d'un délai de 6 mois
    • ou, en cas de décès d'une personne handicapée dont vous aviez la charge, à la fin d'un délai de 18 mois

    Ce délai court à compter de la notification de la 3e proposition de logement.

  • Votre logement doit être occupé au moins 8 mois par an, sauf motifs légitimes (obligation professionnelle, raison de santé, ou cas de force majeure), par vous ou les personnes qui y vivent habituellement.

    Dans le cas contraire, le bailleur peut vous délivrer une assignation en justice en respectant un délai de 3 mois avant l'audience. Si le juge ordonne votre expulsion, vous aurez de 2 à 3 mois pour quitter le logement.

  • Si votre logement doit être démoli, votre bailleur doit vous proposer au moins 3 nouveaux logements adaptés à vos besoins et à vos revenus. Le nouveau logement doit en outre être situé à proximité du logement que vous quittez.

      • Le logement proposé doit se situer :

        • dans votre canton
        • ou dans les cantons limitrophes, qu'ils appartiennent ou non à votre commune
      • Le logement proposé ne doit pas se situer à plus de 5 km du logement que vous quittez.

    • Le logement proposé doit se situer :

      • dans votre arrondissement
      • ou dans les arrondissements limitrophes, qu'ils appartiennent ou non à votre commune.

Vous êtes victime d’une morsure 
Une morsure de chien peut entraîner des infections (staphylocoque, pasteurellose, rage…) et des séquelles esthétiques.

  1. Nettoyez la plaie, désinfectez-la et pansez-la avec des compresses stériles.
  2. Surveillez dans les heures et jours qui suivent l’aspect de la plaie.
  3. Consultez un médecin ou allez aux urgences notamment dans les cas suivants :
  • Votre vaccin contre le tétanos n’est pas à jour
  • Les plaies sont importantes ou s’accompagnent d’autres symptômes (douleur, œdème, ganglions, infection, etc.)
  • Vous êtes immunodéprimé (en raison d’un traitement, du VIH, etc.) ou atteint de diabète
  • Vous avez été mordu par un chien originaire d’un pays étranger et pouvant avoir été contaminé par la rage .

POUR EN SAVOIR PLUS

Vous êtes le propriétaire ou le détenteur du chien ayant provoqué une morsure

⚠ Vous devez déclarer la morsure à la mairie de votre commune de résidence.
Si votre chien était sous la garde et la surveillance d’une autre personne, cette personne peut effectuer la déclaration à la mairie de sa commune de résidence.
Tout professionnel qui a connaissance de l’événement dans l’exercice de ses fonctions (médecin, assureur, vétérinaire, …) peut également effectuer cette déclaration.

⚠ Vous devez soumettre votre chien à une évaluation comportementale par un vétérinaire choisi sur une liste départementale.
Les frais de cette évaluation sont à votre charge.
La liste des vétérinaires compétents est disponible sur le site de votre préfecture ou sur demande auprès de la direction départementale de la protection des populations.

Protection de la faune sauvage

Le chien

Le chien, quelle que soit sa race, conserve son instinct de prédation. Cependant, selon sa race, son croisement éventuel, sa personnalité ou sa familiarisation avec d’autres espèces, l’instinct du chien est plus ou moins marqué. Cet instinct se déclenche à l’odeur mais aussi à la vue.

Par son comportement de chasseur, le chien domestique peut donc avoir un impact important sur la faune sauvage, allant du stress à la mort de l’individu.

Afin de limiter l’impact de nos chiens domestiques, le respect de la réglementation est indispensable :

  • Je respecte la réglementation dans les lieux visités.
  • En forêt, tout au long de l’année, les chiens doivent impérativement rester sous la surveillance de leur maître et ne pas s’éloigner à plus de 100 mètres. Au printemps, la règlementation se durcit : du 15 avril au 30 juin de chaque année, un arrêté ministériel impose aux propriétaires canins de tenir leurs animaux en laisse en dehors des allées forestières. En cas de non-respect, le contrevenant encourt une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros.
  • Je ne laisse pas divaguer mon chien dans les terres cultivées ou non, les près, les vignes, les vergers, les bois, dans les marais et sur le bord des cours d’eau, étangs et lacs.
  • Eduquer votre chien ou clôturer votre jardin évitera qu’il ne vagabonde.

Le chat et la chasse : plutôt pour du jeu!

Ainsi, même s’il sort, le chat préfèrera ses croquettes à des souris. Cette démonstration a pu être faite par le dosage des isotopes stables de l’azote et du carbone dans les vibrisses du chat.

Plus que de la consommation, il s’agit donc de chasse et de jeu pour le chat qui ne chasse pas pour assouvir des instincts nutritionnels.

Pour prévenir ce risque envers la petite faune sauvage, les associations de protection animale, commercialisent divers dispositifs anti-prédation : collerette, manchon à mettre sur les arbres pour empêcher les félins de grimper, systèmes d’éloignement…

Autres mesures utiles : dissuader le chat de chercher à l’extérieur une activité qu’il peut pratiquer à son domicile. Pour cela, il importe d’enrichir son environnement avec divers jouets, arbres à chat, pointeur laser… Tous les dispositifs qui concourent à le faire se dépenser et exercer son instinct de chasseur seront utiles.

Face à des chats particulièrement chasseurs, il peut être conseillé de les enfermer la nuit, période où ils sont le plus actifs.

Une autre mesure particulièrement efficace repose sur la prévention des abandons des chats de compagnie par la responsabilisation des propriétaires, la stérilisation et bien sûr l’identification, par ailleurs obligatoire.​​​​​​​

Lors de vos balades en nature, vous pouvez rencontrer des animaux sauvages. Voici quelques règles à respecter :

  • Ne pas toucher un petit : il sera abandonné par sa mère en raison de l’odeur que vous lui aurez
    transmise.
  • Ne pas approcher brutalement : vous risquez de provoquer un comportement défensif et donc
    agressif.
  • Ne pas nourrir, abreuver, ni soigner. Cela peut mettre l’animal en grande difficulté.
  • Il est interdit de tenter d’apprivoiser un animal sauvage hors d’un centre de soins.
  • Il est interdit de le détenir en captivité.

La détention d’un animal sauvage est soumise à des règles très strictes de détention. Une autorisation administrative, une capacité professionnelle et des conditions de détention spécifiques peuvent être exigées.

La détention d’animaux sauvages en captivité est régie par le code de l’environnement (articles L. 413-1 à L. 413-5 et ses textes d’application). Ces dispositions complètent les règles particulières de protection des espèces animales sauvages interdisant ou réglementant certaines activités (espèces protégées sur le territoire français, espèces protégées au niveau européen, espèces visées par la Convention sur le commerce International des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction).